Tournus : La Saône

Les Plattes
Les Plattes

La Saône a joué depuis la période néolithique un rôle de frontière. Dans l’Antiquité, elle séparait des peuples gaulois ennemis, les Eduens installés sur la rive droite et les Séquanes sur la rive gauche. Plus tard, cette même rive gauche était appelée rive d’Empire puisque cette zone faisait partie, non pas du royaume de France, mais bien de l’Empire.

Frontière mais aussi axe de communication…

Tendez l’oreille, n’entendez-vous pas arriver le Parisien, ce bateau à vapeur assurant la liaison entre Lyon et Chalon. Les lavandières professionnelles s’arrêtent de travailler à bord des plattes, ces bateaux-lavoirs accostés sur la rive droite. Les familles attendent les visiteurs sur les quais. À partir des années 1820-1830, le transport fluvial à vapeur se développe. En 1850, les frères Cochot lancent un bateau à vapeur qu’ils appellent Le Parisien et qui mesure près de 60 mètres de long. Entraîné par ses roues à aube, il pouvait transporter jusqu’à 400 passagers, assurant des liaisons trois fois par semaine. Mais, déjà dès le XVIIe siècle, un transport régulier par coches d’eau était organisé sur la Saône. Halés par des chevaux le long de la Saône, ces embarcations permettaient aux voyageurs de rallier Lyon à Chalon en deux jours, avec des étapes à Montmerle, Mâcon et, enfin, Tournus.

Les Plattes
Les Plattes
Le Parisien
Le Parisien