Le lavoir

 

Vous vous trouvez devant l'emplacement d'un ancien lavoir, dont ne reste pour toute trace que la cheminée qui se dresse devant vous.

 

 

Ce lavoir, dit à impluvium, fut construit en 1833 en face du Champ de Foire actuel. Une évocation en est faite dans le journal de Tournus du 20 juillet 1949 et son emplacement apparaît sur le cadastre de la ville de 1833.

Plan du cadastre de Tournus, 1833

 

 

Citation de l'article : « En 1833, l'abreuvoir qui existait depuis longtemps au bas de la promenade de l'Arc et qui n'était plus accessible à cause de l'exhaussement de la chaussée fut transporté à l'Ouest et on édifia aussi en même temps, le lavoir actuel ». 

 

Photo d'archives : article du journal de Tournus du 20 juillet 1949

 

Les photographies ci-dessous témoignent de ses dimensions importantes, puisque au moins une vingtaine de lavandières se répartissent sur son pourtour.

 

Un lavoir à ciel ouvert (dit à impluvium)

 

Pour protéger les lavandières des courants d’air, certains architectes conçurent des lavoirs à façades aveugles éclairés par une ouverture zénithale. Ce type de lavoir était pourvu d'un toit incliné sur l'intérieur permettant de collecter les eaux de pluie par ruissellement. 

Photographies d'époque du lavoir

Bassines permettant de chauffer l'eau

 

Le lavoir a été remblayé dans les années 70, lors du remaniement du carrefour sur la RN6. La seule trace actuelle restante est la cheminée qui servait autrefois à chauffer des bassines d'eau pour laver le linge des habitants.

 

Cheminée du lavoir : seule trace restante de son existence (A.Nalin)

 

Le contenu de ce document est le fruit du travail des élèves de la classe de 1ère STAV (Sciences et Technologies de l'agronomie et du vivant), au lycée de l'horticulture et du paysage de Tournus : Quentin Chavanel, Ferdinand Corjet, Goeffrey Dutertre, Esteban Filleule, Antonin Fourreaux, Coralie Grosbois, Andréa Jacquard, Paul-Emile Michaud, Antoine Philippe.